lundi 5 février 2018

... sur l'origine des divisions linguistiques radicales (quora)


Q
Pourquoi tout le monde ne parle pas la même langue ?
https://fr.quora.com/Pourquoi-tout-le-monde-ne-parle-pas-la-m%C3%AAme-langue/answer/Hans-Georg-Lundahl


Réponse demandée
par Patrelle Theo

Hans-Georg Lundahl
assez bon avant en apprentissage des langues
A répondu il y a 3 heures
La langue change lentement, mais si tout le monde avait gardé la même langue, c’est possible que les changements se seraient rééquilibrés en gardant une unité.

Ce n’est pas nécessaire, regardez la langue latine et les langues néolatines, qui sont diverses, mais ce n’est pas impossible non plus, regardez le grec ancien et le grec moderne. En fait, le grec moderne est davantage uni que le grec ancien.

Dans un tel cas, entre nous, on aurait peut être pu garder la même langue, même si elle n’était pas la même que la langue de nos ancêtres. Ou un groupe de langues assez proches.

Par contre, à un moment donné, Dieu a choisi de faire une désunion linguistique. La coopération entre les hommes, au moins l’élite, allait vers une catastrophe. La fameuse “tour dont le cime put atteindre le ciel” ne veut pas dire forcément que Nimrod et compagnie imaginaient le ciel comme une canopée fine, un plafond solide qui pouvait être atteint - touché - par l’ultime millimètre d’un gratte-ciel. Je crois plutôt qu’il envisageait une fusée de trois étapes, dont seule la dernière (le cime au take-off, d’un ensemble qui fait “tour”) serait entrée en espace et - selon le plan - allée au delà des étoiles. Or, je crois aussi que le carburant de propulsion aurait été l’uranium, déjà utilisé en temps de guerre avant le Déluge. Si Nimrod avait pu continuer, on aurait eu une nuage champignon audessus d’une explosion brûlant de la lumière de “mille soleils” là où on creuse Göbekli Tepe. Au dernier moment la coopération cloche, car, pour la première fois dans l’histoire au moins post-diluvienne, on avait atteint une barrière linguistique.

Les barrières linguistiques de nos jours ne sont pas identiques à celles d’alors, mais le phénomène s’est perpétué.

Et avant de dire “ils auraient pu apprendre leurs langues, les uns des autres”, non, ils n’avaient pas l’habitude d’apprendre les langues, ils y seraient allés avec une maladresse comme la culture française monoglotte (donc parisienne plutôt que bretonne, occitane, alsacienne, basque et encore française). Ou ils auraient pu y aller avec une maladresse encore plus grande, comme c’était la première fois, et de manière qu’un parigot se débrouillant mal en anglais paraît un génie de la linguistique par comparaison.

Donc, on a enfoui Göbekli Tepe dans le sable. “On cessa de bâtir la cité”.

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